Distance : 10 km
Denivelé : 1261 m. D+
Départ : Depuis le col d’Izoard 2362 m
Durée : 7 heures
Difficulté : Très difficile Physique : difficile
Passages difficiles : Oui
Passages Vertigineux : Oui
Problème d’orientation : Oui
Accessible en famille : Non
Un des grands sommets pour randonneurs
Du Col d’Izoard, Le sentier parvient assez rapidement au Col Perdu à 2479m. Prendre à droite, pour traverser la Casse des Oules. Très bon sentier malgré les éboulis. Montée plus raide de 2800m, jusqu’au Col à 2916m.
Du Col des Portes, monter avec la brèche entre les deux sommets comme point de repère. On ne peut se fier que modérément aux cairns qui marquent plusieurs traces différentes.
Du Col des Portes, La meilleure sente passe à droite de ces deux rochers caractéristiques. Ces deux rochers dépassés, se diriger vers la brèche bien visible entre les deux sommets.
Descendre de quelques mètres dans la brèche. On trouve une cheminée avec un bloc Coincé. Remonter cette cheminée , puis par des vires , gagner le haut du couloir . A la brèche, on trouve dans un mur rocheux de bonne qualité, une ligne de spits avec des mousquetons fixes. Remonter le mur et gagner soit la Pointe Sud, soit le haut du Couloir par des Vires.
Complètement isolé, le Pic de Rochebrune, offre un extraordinaire 360°. Du Mont Rose au Mercantour en passant par le Mont Blanc et le versant italien , La Grande Sassière, la Grande Motte, la Grande Casse, la Pointe de Charbonnel, le Grand Roc Noir, la Pointe de Ronce etc. Le Massif des Écrins, les Grandes Rousses, les Aiguilles d’Arves, le Massif de la Font Sancte, celui de Chambeyron, le Bric de Rubren et le Mont de Salsa, le Grand Glaiza et derrière, le Bric Froid, le Bric Bouchet, la Tête du Pelvas, le Mont Viso .. C’est un vrai défilé.
difficulté :
L’ascension finale, à la frontière de l’alpinisme
Le danger de chutes de pierres est réel entre le pied de la brèche et le sommet. Il faut donc se suivre de près.
L’escalade : le Pic de Rochebrune est une montagne avec un final rocheux . La traversée dans les vires est un peu aérienne et demande de l’attention . Quelques minutes de concentration à la brèche faciliteront l’ascension.
Éventuellement, une petite corde (20m).
Spits et mousquetons fixes sont en place.
Casque.
En début de saison et certaines années de fort enneigement, le versant de la brèche pourrait être occupé par un névé assez raide, rendant obligatoire le passage par le mur avec la corde à nœuds.